Un jour, t’en souvient-il, nous dormions en silence ;
On n’entendait au loin, sur les ondes radio,
Que mes sourds ronflements qui zinguaient en cadence
Sur des rythmes idiots.

Tout-à-coup des parfums inconnus à la terre
De mon sommeil stoppé frappèrent les échos,
Et mon nez attentif huma la senteur claire
D’une noix de coco.

« O temps! Suspends ton vol… ! »

– bon, je suspends ce poème idiot.
Ancien palais d’été, Pékin

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