Au début, vous vous sentez perdu comme dans ce jeu de miroirs

Mais sans pour autant montrer pour la vie si peu d’estime que ce sauteur immobile

Entre votre cul et l’art, vous voyez toujours la différence que l’un parfois est bordé de nouilles

Vous vous demandez si la Japonaise de Monet est contemporaine – peut-on l’être sans être laid? -, et si « elle est vôtre »

Puis c’est l’heure de votre déjeuner, mais comment vaincrez-vous la gravité pour vous attabler à ce repas mural?
Après un temps, vous admettez comme naturelle la présence en-dessous de vous d’un hélicoptère retraité
Et vous finissez par n’être pas même choqué par le doigt d’Ai Weiwei auquel se surimpose, respectueusement, celui de votre serviteur

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