Pendant longtemps
les bourrasques de neige me battaient le visage
sur le pourtour glacé
de mon masque de ski

Tout ce temps
on n’a rien vu, ou si peu dans la brume épaisse
et tout était blanc fondu
neige ciel et brouillard

Et soudain
les nuages leur plafond a monté loin sur nos têtes
et toute la vallée s’est vue
blanche vert sombre ensoleillée

Silence
car sur la piste presque on était seuls
saisis là dans une fenêtre
de temps

Et c’était
le soleil sur les dunes de neige fraîche
qui traçait leur contour algébrique
et leurs faces bosselées

(Contamines, janvier 2012)

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