J’arrive au Salsa Caribe avant qu’on ne soit passé de la salsa à la musique de club. Les amis que je dois rejoindre ne sont pas encore arrivés.

La piste de danse est pleine de danseurs qui assurent. Une petite moitié de Chinois bien apprêtés, le reste d’Occidentaux moins professionnels mais qui semblent s’amuser plus. Partout c’est très gestuel, très technique.

Plus tard cela devient club; en interlude l’anniversaire d’une certaine Anna, et un concours où cinq filles jouent à qui fait le mieux la pute sur scène. Défaite d’une Serbe plantureuse qui agite son quintal devant la foule en liesse; victoire de Beverly qui a appris tous les bons déhanchés de pouffiasse dans les teen-movies.

Les Chinois sont partis se coucher, et il ne reste que les Occidentaux. La boite est pleine à craquer, la musique est forte, l’ambiance est à son acmé. Welcome to Beijing, China.

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Le lendemain, quand j’émerge il fait grand beau; un ciel bleu rare, magnifique, resplendissant. Dans les hutong radieux, les Chinois sont de sortie depuis un bout de temps.

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Une nuit d’escale à Berlin, visite éclair: traversée de la ville dans la navette d’aéroport, une auberge près de Potsdamer Platz, une Wienerschnitzel au Sony Center et au lit.

Lever quatre heures du matin, pour attraper mon vol retour pour Paris. Dans Berlin muet, j’attends le bus face à la porte de Brandenburg tout entière illuminée.

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