Adams Morgan, il y a dix ans, c’était la zone; et les weekends en soirée, à côté des grappes d’étudiants, on voit parfois encore des rixes à la sortie des bars, et des bals (sans balles) de voitures de police.

Il y a dix ans c’était, en grande majorité, noir et latino; aujourd’hui, les loyers exorbitants en centre-ville ont repoussé les quartiers pauvres un peu plus loin, et les étudiants fauchés, les bobos, quelques familles ont commencé à investir le coin.

« If you lived here you’d be home by now, but you still could not vote. »

En retrait de Columbia et 18th, les deux artères d’Adams Morgan, il y a tout un réseau de petites rues résidentielles bordées de row houses, ces maisons à colombages toutes sur le même modèle: basement, petit escalier blanc, deux carrés de pelouse, un bow-window et un escalier de secours.

 Quand Halloween approche, on empaille son voisin, et certains habitants décomplexés n’hésitent pas à tomber la veste…

Sur l’avenue, les classiques boites à journaux voisinent avec les restaus ethniques et les immeubles anonymes…

La municipalité rénove le quartier, pour que les mamies y promènent leur panier et que les gamins y fassent des paniers, tout en respectant une quiétude toute théorique

Enfin, m’y voilà plus fort que Jules Verne: cinq mois en ballon!

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