Réveil lumineux. De ma fénêtre je plonge sur l’infini dégradé des rizières en étages.
Je mange le petit déjeuner avec la parentèle du chef du village de Yang-wong-li-gao: père, femme et fils. Une fondue, assez semblable à celle de la veille. Un grand portrait de Mao en soleil du monde est accroché au mur de la pièce principale, encadré de posters aux couleurs vives.
Poliment, je demande à mes hôtes si je peux prendre leur portrait. En premier, voici Bonemine la femme du chef, qui mange une fois le petit-déjeuner prêt.
Puis, sur la terrasse dont la vue sur les rizières est montrée plus haut, le père du chef de village. Il ôte sa pipe pour la photo.
Ils petit-déjeunent assez tard; vers 10 heures et demie, je suis reparti. En passant, je me retiens de couler un bronze au lieu idoine, mais j’en goûte la vue. C’est pas de la merde.
Sur le chemin qui redescend à la route, je vole les visages d’une petite famille Miao.
Je suis de retour sur la route « principale », et son attente palpable comme dans un western brûlant. On me dit que le bus est pour bientôt. Je pose mon sac-à-dos près d’une pierre et je m’asseois. Face à moi, embarcadère pour un pays de rêves.
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