Dans la continuité de sa tradition de rupture, ce blog emprunte tant aux programmes de protection des témoins qu’à la culture brésilienne: d’un côté, il change d’état civil, de l’autre, il passe sous le bistouri. Il en ressort tout beau, tout neuf et, chose peu commune, sans la moindre hausse de prix (ni de niveau, d’ailleurs).

L’orthographe du titre de ce blog (« gyrocarnets »), aussi ardue qu’absconse, fera j’espère d’une pierre deux coups: en éloignant les parkinsoniens, les Alzheimer ainsi que ceux qui sont plus férus du litron que du Littré, tout en ménageant un flou artistique qui me permettra de traiter de tout et de n’importe quoi.

Des gyrocarnets peuvent référer, sans souci d’exhaustivitivité (comme on dit poliment):

  • au mouvement de rotation du carnet qui tombe de la table à la manière de la tartine de confiture à la rhubarbe quand on l’a bousculée d’un geste maladroit,
  • au périple du voyageur qui circule d’une étape à l’autre et prend du bon temps en calypsettes avant de retourner pénard chez Pénélope,
  • aux interrogations circulaires qui fondent le dialogue des cultures, ainsi qu’aux circulations interrogatoires qui fondent la culture du dialogue, et réciproquement.

Je privilégierai donc tantôt le tout, tantôt le n’importe quoi: réminiscences chinoises de l’an passé, nouveautés italiennes de cette année, ou bien un sujet quelconque à la condition expresse qu’il n’ait de rapport ni avec la Chine, ni avec l’Italie.

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