Planifier une grande randonnée aux États-Unis est nettement plus difficile qu’en France! Voici une douzaine d’idées de randonnées dans les grands espaces américains (et la logistique correspondante), qui concilient beauté des paysages et (relative) facilité d’organisation logistique!

De la grande randonnée aux États-Unis? Eh bien, au pays des grands espaces, des parcs nationaux d’exception, et de la nature intacte, c’est beaucoup plus difficile à organiser que je ne l’imaginais!

Entre la rareté des transports en commun et des infrastructures non routières, les démarches administratives pour obtenir un permis, et les risques inhérents à une nature très sauvage, c’est beaucoup plus compliqué à organiser qu’un tronçon de GR en France!

Après avoir bien galéré à l’automne 2022 pour planifier une telle rando (j’ai finalement marché une semaine dans le parc de Yosemite, c’était magnifique, et je raconterai cela dans un article futur!), j’ai rassemblé dans cet article des éléments d’analyse et une douzaine d’idées de superbes randonnées de plusieurs jours.

Bonne lecture!

Un mot sur les difficultés de planifier une semaine de randonnée aux États-Unis

(Très) peu de transports en commun

Je me plains un peu qu’en France il est souvent difficile de rejoindre le point de départ ou d’arrivée d’un GR, mais c’est quand même possible la plupart du temps en combinant train, bus, voire un peu de taxi. Les possibilités sans voiture sont nombreuses sur un weekend de trois jours et infinies sur une semaine ou deux.

Aux Etats-Unis, organiser une randonnée sans voiture (voire sans deux voitures, lorsque le point de départ diffère du point d’arrivée) est un parcours du combattant. A quelques rares exceptions, les parcs nationaux ne sont pas ou peu accessibles en transports en commun.

Même pour ceux qui sont accessibles en bus, cela peut prendre un bon moment. A titre d’exemple, lorsque j’ai été à Yosemite: départ de San Francisco à 7h du matin; arrivée en train à Merced vers 10h30; départ en bus YARTS (ligne 140) à 10h55; arrivée théorique à Yosemite à 13h30 mais, en raison d’un feu de forêt, décalée à 16h30! Après le passage au centre des rangers et l’achat d’une bonbonne de gaz, j’ai commencé à randonner vers 17h30 et j’ai fait les trois quarts de ma première étape de rando à la frontale…

Peu d’infrastructures non routières

Si les montagnes françaises et européennes ont souvent une tradition de pastoralisme, avec tout ce qui l’accompagne (abris, chemins centenaires, villages à proximité…), les parcs nationaux américains ont généralement été construits pour la voiture. Au lieu de montagnes habitées de cabanes, de troupeaux, de refuges, de petits villages et de sentiers muletiers, ce sont d’immenses étendues sauvages traversées par de belles routes.

Historiquement, c’est aux États-Unis que le mouvement conservationniste a vu le jour dans la deuxième moitié du XIXe siècle, et avec lui les premiers parcs naturels (John Muir, à Yosemite, en est la figure tutélaire). Alors que le chemin de fer, les colons et l’exploitation minière s’étendent progressivement jusqu’à l’Océan pacifique (et en chassent les habitants amérindiens), le mouvement conservationniste obtient la préservation de zones dans leur état (supposé) naturel.

De grandes zones de wilderness ont ainsi été sanctuarisées (63 à l’heure actuelle), et aménagées à l’intention des premiers touristes, avec des routes, des trains et des hôtels dès la fin du XIXe siècle. Yellowstone est ainsi devenu en 1872 le premier parc national américain (et premier parc naturel au monde), suivi par Yosemite en 1890 (à qui Lincoln avait déjà donné un statut de « terrain public inaliénable » en 1864).

Un exemple-type est le parc national de Shenandoah (que je connais bien car il est proche de DC). C’est principalement une route (Skyline drive), qui suit la ligne de crête d’un point de vue à l’autre. C’est idéal pour les « balades en voiture » – moins pour la randonnée.

Ainsi, la voiture est en général le meilleur moyen de visiter les parcs américains: routes en excellent état, plans très clairs, accès direct aux plus beaux points de vue.

Mais pour le randonneur, il y a peu d’abris, quasiment aucun ravitaillement, parfois trop d’ours ou trop peu d’eau, pas de villages en cas de problème, et bien sûr la proximité des voitures!

Une culture de la randonnée très courte ou très longue

Du côté « très court », les parcs nationaux offrent des myriades de randonnées à la journée, pour lesquelles aucune réservation n’est requise (sauf exception): routes en parfait état, dépliants très clairs, rangers pédagogues, on a en général l’embarras du choix pour marcher 50 mètres, 2 heures ou une demi-journée. C’est la pratique la plus fréquente aux États-Unis et, honnêtement, c’est de cette façon qu’on tire le meilleur des parcs naturels américains.

Les Américains ont aussi une tradition d’itinéraires de très longue durée. Plusieurs trajets au long cours traversent les États-Unis, principalement le long des trois principales chaînes de montagne (de l’Est à l’Ouest, l’Appalachian trail, le Continental Divide Trail et le Pacific Crest Trail). Chacun de ces itinéraires s’étend sur plusieurs mois; de nombreux blogs les documentent; et, pour les courageux qui les empruntent, des permis spéciaux permettent de camper dans les parcs nationaux traversés. Ils requièrent des trésors de planification: achat d’équipement, planification des nuits, envoi de colis de ravitaillement à des points-relais… Des passionnés les parcourent à l’occasion d’une année sabbatique ou de la fin de leurs études.

Le chemin de croix de la réservation des permis

Enfin, si la plupart des parcs américains sont accessibles à la journée sans réservation (avec quelques exceptions pour certaines randonnées particulièrement populaires), pour y bivouaquer il faut en revanche réserver un permis des mois à l’avance sur le site officiel.

Ces permis sont généralement requis pour la saison de randonnée (du printemps à l’automne). Certains parcs requièrent seulement de réserver le point de départ de la randonnée, avec ensuite la possibilité d’un itinéraire libre (Yosemite NP, Sequoia NP…); d’autres exigent de réserver chaque nuit de bivouac (Glacier NP, Mount Rainier NP…). Dans la plupart des cas, il faut se connecter le jour de l’ouverture des réservations, plusieurs mois à l’avance, pour avoir une chance d’obtenir permis. Dans certains parcs très populaires, une loterie est organisée (ceux qui la gagnent ont plus de latitude pour réserver les différentes étapes de leur itinéraire).

(Un petit conseil en passant: créez votre compte sur recreation.gov à l’avance; comme ça vous pourrez vraiment vous connecter dans les premières secondes de l’ouverture).

Une partie des permis est aussi accordée à la dernière minute (une ou deux semaines à l’avance, et le jour même); mais on n’est pas assuré d’avoir ce que l’on veut.

Mon choix a été de randonner en toute fin de saison (fin septembre à Yosemite), en adaptant mon jour de départ aux permis disponibles.

Idées de randonnées de quelques jours

Critères de sélection

Trouver des randonnées au goût européen, c’est donc chercher le mouton à cinq pattes!

  • Un parc accessible sans trop de difficultés en transports publics (cela implique sinon de louer une voiture pour toute la durée de la rando) et disposant de navettes au sein du parc (pour accéder au point de départ et d’arrivée de la rando);
  • Un parc suffisamment grand pour marcher pendant au moins 40 kilomètres et s’éloigner des routes;
  • Un parc où l’eau soit assez abondante (pour ne pas avoir à porter plus d’une journée d’eau) et non contaminée.
  • Et (quand même) des paysages sublimes! (je ne suis pas très fan des longs trajets en forêt…)

Dans cette quête, j’ai lu des guides des États-Unis et de leurs parcs nationaux (Lonely Planet, Fodor’s) et j’ai écumé les blogs (quelques bonne sources ici, ici, …).

C’est assez laborieux et j’ai dû passer à côté de plein d’idées; n’hésitez pas à me signaler en commentaires si vous avez connaissances d’autres randonnées qui rempliraient ces critères!

Randonnées de moins d’une semaine

Zion NP, Traversée de Zion (Zion Traverse) – 3-4 jours, 60 km

Zion NP est l’un des plus beaux parcs de l’Ouest américain, non loin de Bryce Canyon NP, à l’Est de Las Vegas. J’ai été à Zion et j’y ai fait une très belle randonnée à la journée (Zion Narrows), où on remonte le long d’une faille qui se rétrécit de plus en plus, les pieds dans l’eau (très impressionnant!). Impressionné par la beauté de ces paysages, j’ai pas mal étudié la traversée de Zion (et j’espère la faire un jour)! A noter que la section finale (East Rim Trail) est pour l’instant fermée, ce qui raccourcit d’un jour la randonnée.

Les +:

  • Le seul exemple réaliste que j’ai trouvé d’une randonnée en autonomie de plusieurs jours dans des paysages désertiques sublimes.
  • Ravitaillement journalier en eau possible (quoique délicat). Attention: vérifier l’état sanitaire au dernier moment (les pastilles de purification peuvent ne pas suffire) et éviter bien sûr les chaleurs estivales.
  • Beaucoup de récits en ligne sur lesquels s’appuyer pour planifier (ici ou par exemple).

Les -:

  • Accès en transports publics compliqué mais partiellement possible: depuis Las Vegas ou Salt Lake City, des bus permettent de rejoindre Saint George; de là il faut prendre un Uber ou une navette saisonnière sur 45 kilomètres.
  • Réserver chacun des sites de bivouac très à l’avance et éviter la saison chaude.

Grand Teton NP: Teton Crest Trail – 4 jours, 63 km:

Les +:

  • J’ai été à la journée au parc de Grand Téton; outre le nom rigolo, ce sont des paysages alpins, qui paraissent magnifiques, pentus et bien sauvages.
  • Le New York Times a bien aimé. Des infos aussi ici ou .

Les -:

  • Le parc n’est pas gigantesque, donc on peut difficilement allonger la rando.
  • L’accès semble possible en bus depuis Jackson mais encore faut-il aller à Jackson, qui est à 4h30 de route au Nord de Salt Lake City.
  • Réserver chacun des sites de bivouac très à l’avance.

Olympic NP – 2 jours et plus autour du Mont Olympe

J’ai été dans le parc mais je n’ai pas visité les zones alpines. Quelques randonnées recommandées sur d’autres sites sont le High Divide depuis Sol Duc (30 kilomètres) ou Enchanted Valley (40 kilomètres, pouvant être prolongé vers le col Anderson).

Les +:

  • Beaucoup d’options de randonnées de quelques jours (carte du parc ici).
  • Le parc semble accessible en transports en commun depuis Seattle. Cette partie du parc est structurée autour du Mont Olympe; les routes en font le tour et certaines permettent de s’en approcher; il faut donc faire attention à l’accès (il y a plusieurs centaines de kilomètres de distance entre les différents accès.
  • Le parc est très varié en rainforest, zones alpines, zones intermédiaires. Faites attention à votre zone de rando en fonction de vos goûts pour le couvert forestier ou bien les vues dégagées!
  • J’ai l’impression qu’on peut étendre la durée de la randonnée à une petite semaine; au-delà je ne sais pas.

Les -:

  • Pas vraiment de -, en fait! Ah si, comme pour les autres il faut réserver ses sites de bivouac très à l’avance.

Autres idées de moins d’une semaine

Canyonlands NP, dans la zone « Needles » – 2 jours. Nous y avons randonné à la journée (6 heures de marche); les paysages (et les emplacements de bivouac) sont top de chez top: désertiques, sur des terrains déchiquetés, avec des falaises et des aiguilles ocres. Mais en raison de l’absence d’eau, il vaut mieux se limiter à un format 2 jours / 1 nuit. Voici une liste de randos et la carte officielle. Le parc n’est pas accessible en transports publics à ma connaissance. Les autres zones de Canyonlands NP sont tout aussi incroyables et, avec le voisinage du parc national Arches (plus petit mais aussi époustouflant), la zone de Moab mérite une semaine de vacances dans la nature!

Bryce Canyon NP, randonnée « sous la crête » (Under The Rim Trail) – 2 jours, 37km. J’ai visité le parc en voiture; c’est stupéfiant (plein d’aiguilles rocheuses, les hoodoos). Une randonnée permet de faire le même trajet, mais j’ai des doutes sur sa valeur ajoutée vu le voisinage de la route.

Grand Canyon NP. J’y ai fait quelques balades sur la rive Sud mais pas de randos. La rive Sud du parc (South Rim) est accessible en navette depuis Flagstaff (et des navettes locales permettent ensuite d’aller d’un site à l’autre). Différents itinéraires semblent possible sur quelques jours (Tonto Trail notamment, ou « Rim-to-rim »/d’une rive à l’autre) mais en raison du problème de l’eau je n’ai pas approfondi le sujet.

North Cascades NP. Ce parc est tout au Nord-Ouest des États-Unis hors Alaska, au Nord de Seattle à la frontière canadienne. Les paysages ont l’air sublimes, sauvages, aériens. Mais il est difficile d’accès (pas de transports publics dans le parc, peu de bus dans la zone), la saison de randonnée y est courte (il est très au Nord), et j’ai trouvé comparativement peu d’infos sur des randonnées au-delà de deux jours. Il faut aussi bien sûr réserver ses permis très à l’avance. Quelques itinéraires sur le site officiel ici ou sur un bloc .

Randonnées d’une semaine ou deux

On arrive aux choses sérieuses! Je vous parle un peu des six randonnées que j’ai étudiées plus en détail pour les avoir envisagées. Si vous en connaissez d’autres qui satisfassent les critères, signalez-les moi pour de prochaines aventures!

Yosemite NP

Longueur: 160km, une semaine (itinéraire adaptable, entre 4 jours et deux bonnes semaines)

Accès: train + bus depuis San Francisco (autres options possibles)

Permis: Réserver le premier point d’accès (début de la rando) 24 semaines à l’avance; vous pourrez ajuster sur place la suite de votre itinéraire (tant que vous ne l’interrompez pas avec un transport motorisé).

Les +:

  • Je vous en parle dans un article à venir!
  • Parmi les meilleures conditions d’accès en transports en commun (depuis San Francisco, Reno…).
  • Abondance d’eau; pas d’ours dangereux (seulement des ours noirs); suffisamment fréquenté en cas de souci.
  • Immensité du parc permettant une large variété d’itinéraires; en cas de randonnée de deux semaines, possibilité de déposer un ravitaillement à mi-chemin.
  • Conditions de permis comparativement flexibles: seule la première nuit doit être réservée à l’avance et la variété des itinéraires donne une chance raisonnable de réserver un point de départ pour un bel itinéraire.
  • Plusieurs boutiques dans le village de Yosemite Valley pour compléter son ravitaillement avant la rando (par exemple si vous êtes bête comme moi, que vous achetez une tente qui se monte avec les bâtons, et que vous oubliez vos bâtons chez vous).

Glacier NP – North Circle Trail

Longueur: 80km, 5-6 jours

Accès: Boucle, mais accès difficile; possible en train (ligne Amtrack Empire Builder, à combiner avec un vol).

Permis: Réserver chaque nuit de l’itinéraire; loterie (15 mars 2024 cette année).

Les +:

  • Parc immense, beau et sauvage; le North Circle Trail n’est qu’un exemple d’itinéraire. Infos ici ou .

Les -:

  • Parc très septentrional (donc avec une saison de rando courte) et réservation des permis très compétitive (par loterie);
  • Difficile d’accès;
  • Beaucoup de grizzlis 🙂

Sequoia and King’s Canyon NP – High Sierra Trail

Longueur: 120 km, 5-7 jours

Accès: très difficile sans avoir deux voitures.

Permis: Réserver un permis « High Sierra Trail » 6 mois à l’avance sur recreation.gov

Les +:

  • Cela semble être le même type de paysages qu’à Yosemite NP, mais un peu moins fréquentés.
  • Infos ici ou .

Les -:

  • Logistique difficile car c’est un trajet point-à-point.

Mount Rainier NP – Wonderland Trail

Longueur: 150km / 10-14 jours

Accès: Boucle, mais pas de transports publics (2h30 de Seattle)

Permis: Réserver chaque nuit; 2/3 des permis attribués lors d’une loterie (12 février 2024)

Les +:

  • La vue du Mont Rainier est très impressionnante.
  • Boucle sauvage d’une dizaine de jours. Infos ici ou .

Les -:

  • Pas d’accès en transports publics;
  • Réservations très compétitives vu la proximité de Seattle;
  • Il faut placer un ravitaillement à mi-randonnée (ou porter dix jours de nourriture…), ce qui n’est pas évident;
  • A part la vue sur le Mont Rainier (qui s’apprécie aussi en voiture), les paysages me paraissent assez forestiers et pluvieux.

Yosemite NP, Sequoia NP, Kings Canyon NP – John Muir Trail

Longueur: 356km / 14-21 jours

Accès: cf. Yosemite pour le départ côté Nord; la question des transports en commun au point d’arrivée côté Sud m’a l’air plus épineuse.

Permis: Réserver un permis Yosemite 24 semaines à l’avance, avec comme point de départ soit « Happy Isles to Past LYV (Donohue Pass eligible)« , soit « Lyell Canyon (Donohue Pass eligible)« . Connectez-vous dans la minute de l’ouverture des résas…

Les +:

  • Le clásico américain sur deux bonnes semaines. C’est ce que je voulais faire initialement (avant d’achopper sur les contraintes logistiques, cf. plus bas). A la fois en pleine nature et sans danger (vu la fréquentation). Des paysages alpins très variés.
  • En haute saison, possibilité (enfin: nécessité!) d’expédier des ravitaillements par la poste à des endroits stratégiques (pour limiter le portage à une semaine de nourriture). C’est assez ardu (si vous cherchez sur Google « John Muir Trail resupply » vous tomberez sur des dizaines de pages de blogs de passionnés de logistique), mais c’est faisable.

Les -:

  • Réservation des permis ultra-ultra-compétitive. C’est un peu le GR20 des Américains. Seuls deux points de départ à Yosemite permettent de faire cette rando (« Happy Isles to Past LYV – Donohue Pass eligible » et « Lyell Canyon – Donohue Pass eligible« ), ou sinon il est possible de partir du Sud, mais c’est plus ardu.
  • Hors de la haute saison, il est à peu près impossible d’assurer un ravitaillement (Muir Trail Ranch ferme fin septembre, etc.).
  • Ce n’est pas une boucle et les transports en commun depuis le point d’arrivée au Sud m’ont l’air complexes.

Tahoe Rim Trail

Longueur: 265km, 10-14 jours

Accès: bus.

Permis: seulement pour la partie desolation wilderness

Les +:

  • Pas besoin de permis pour la plupart de l’itinéraire.
  • Facile d’accès depuis San Francisco et d’autres villes de la région. Infos ici ou .

Les -:

  • Pas très sauvage.
  • Nécessité de planifier un ravitaillement à mi-rando.

Autres itinéraires longs

Voici quelques autres zones de randonnées que je n’ai pas étudiées en détail mais qui peuvent receler des randonnées intéressantes:

  • Parc de Big Bend (dans le Sud-Ouest du Texas): Outer Mountain Park;
  • Sawtooth Mountains (dans l’Idaho);
  • Maroon Bells (dans le Colorado);
  • Wind River County (dans le Wyoming);
  • Timberline Trail (Oregon), autour du Mont Hood;
  • Olympic Coast (à l’Ouest de Seattle): deux tronçons de 20 miles (partie Nord) et de 17 miles (partie Sud) qui longent la côte; on y est passés cet été à la journée, ce sont des paysages de folie (mais pas évident en logistique).

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